Hyperactifs-TDAH

Hyperactifs, TDAH et compagnie

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Mardi 12 janvier 2016 à 12:27


LA RITALINE, UNE DROGUE ?

Il y a quelques années, dans un avis sur les toxicomanies, le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) français pour les sciences de la vie et de la santé insistait sur le fait que « la distinction entre les drogues licites  et les drogues illicites ne repose sur aucune base scientifique cohérente » (Rapports sur les toxicomanies, 1995, p. 3). Par exemple, sur le plan neuropharmacologique, le mode d’action d’une drogue illicite, comme la cocaïne, et celui d’une drogue licite (sous usage médical), comme le méthylphénidate (MPH, contenu dans la Ritaline, le Concerta, le Quasym et le Medikinet), est presque identique (Volkow et al., 1995).

Si le CCNE signale la Ritaline comme étant une drogue, il est encore quelques prescripteurs de ce puissant psychostimulant pour affirmer que ce n'en est pas une.
Mais sur quelle base tient leur affirmation ? 
Eh bien aucune ! Il s'agit là d'un mensonge parmi tant d'autres proférés par certains médecins prescripteurs que le système ou eux-mêmes proclame "spécialistes" du TDAH ou de l'hyperactivité. Pourtant, ces derniers sont incapables de dire comment agit le médicament. Et pour cause : personne à ce jour ne le sait, pas même les laboratoires qui le fabriquent.

 Ce médicament qui booste la concentration, dont le composant, le chlorydrate de méthylphénidate, à une similitude d'action avec les amphétamines -d'où son appellation d'"amphétamine-like"- et est inscrit sur le tableau officiel des stupéfiants. Certains biologistes disent même que son action serait plus forte que celle de la cocaïne, mais ceci dépend sans doute des dosages.

Pour les patients ou parents de patients sceptiques, nous les encourageons à lire précisément les notices d'emploi de ce produit ou d'autres dérivés contenant la même molécule mais surtout de se renseigner correctement avant de consulter un psychiatre ou un neurologue en milieu hospitalier ou en centre spécialisé. Attention au langage rassurant des prescripteurs ; ceux-ci n'ont pas avantage à ne pas prescrire la molécule incriminée. Certains d'entre eux ont d'ailleurs encore des liens forts avec les laboratoires. Il existe un site gouvernemental consultable qui rend compte d'au moins une partie de ces liens. N'hésitez pas à y faire un tour.
Le lien :

https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/rechercheBeneficiaires?execution=e2s1



Commentaires

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Par msc biotechnology le Lundi 25 janvier 2016 à 5:07
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Par best coaching for ias  le Lundi 25 janvier 2016 à 5:41
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