Hyperactifs-TDAH

Hyperactifs, TDAH et compagnie

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Mardi 7 avril 2015 à 14:37


LES FAUSSES THEORIES DE L'HYPERACTIVITE CHEZ L'ENFANT



C'est l'intitulé d'un article paru le 2 avril 2015 sur le site Clicanoo.re basé à La Réunion. L'auteur, Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard, s'offusque des procédés utilisés par certaines instances sanitaires, en l'occurence la Haute Autorité de la Santé (HAS), pour laisser croire que l'hyperactivité chez l'enfant serait une maladie et que son traitement serait médicamenteux.

Voici un extrait de l'article en question. Le lien sur l'intégralité de l'article se trouve en bas de ce billet.


"La Ritaline et le "mythe de l'hyperactivité chez l"enfant" progressent inexorablement sur le chemin du scientisme idéologique, ce "chemin pavé de bonnes intentions", qui mène à l'enfer pharmaco-toxique de la Ritaline. Selon l'idéologie scientiste pro-TADH du "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", la perte des liberté fondamentales de l'enfant, qui est toujours plus soumis aux abus de la psychiatrie, est très préoccupante moralement. Les fausses théories, qui ont inventé le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", ont inventionen réalité une "non-maladie", c'est-à-dire une sorte de fiction psychiatrique totalement inhumaine.

La domination pharmaco-toxique de la propagande publicitaire des laboratoires pharmaceutiques, en faveur de la promotion des prescriptions de Ritaline, soutient le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant".

Notre critique traite des dangers des fausses théories psychiatriques de l'hyperactivité qui mènent à la domination pharmaco-toxique de la vie de l'esprit de l'enfant. Notre critique traite des dangers d'une idéologie du contrôle social médicalisé de l'esprit de l'enfant, justifié par une politique de "santé publique" inhumaine.

...Le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", selon la Haute Autorité de Santé (HAS), n'admet surtout pas, et ne veut surtout pas admettre, la nature normale et fondamentalement réactionnelle du comportement des enfants turbulents. La propagande pro-TADH de la Haute Autorité de Santé (HAS), selon le Communiqué de Presse du 12 février 2015, correspond à une fausse campagne de promotion de la santé chez l'enfant.

La nature utopique de l'idéologie qui domine la propagande pro-TADH de la Haute Autorité de Santé veut convaincre le monde médical de soigner une "non-maladie". Le "mythe de l'hyperactivit échez l'enfant" est une sorte de fiction psychiatrique destinée à "contrôler médicalement le comportement des enfants". On veut contrôler le comportement des adolescents instables, selon le faux "principe médical de précaution".

...Il s'agit de médicaliser abusivement le comportement des enfants par des campagnes de promotion de santé pro-TADH, idéologiquement mal fondées, et moralement discriminatoires et malveillantes.

Le préexte d'un "trouble psychiatrique qui n'existe pas" justifie de chercher à "contrôler médicalement le comportement des enfants". C'est pourquoi l'idéologie scientiste totalitaire de la Haute Autorité de Santé (HAS) doit conduire à la perte de la liberté individuelle des familles et des parents d'élèves. Les fausses théories de l'idéologie scientiste à propos de l'hyperactivité-TADH inventée chez l'enfant sont exploitées par la propagande à des fins commerciales des laboratoires pharmaceutiques qui dominent le monde médical.

C'est pourquoi l'erreur faussement scientifique de la psychiatrie biologique, l'ignorance et l'arrogance du "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", résident dans un rapport de soumission incontrôlée à la civilisation industrielle de la chimie et du médicament, c'est-à-dire à la domination des laboratoires pharmaceutiques.

Le culte de la Ritaline-médicament, pour traiter une "non-maladie" comme le "mythe de l'hyperactivité chez l'enfant", appartient aux idéologies psychiatriques totalitaires. Le but poursuivi, par la propagande pro-TADH de la Haute Autorité de Santé, est la normalisation collective du comportement des enfants à l'école, érigée en idéologie politique de l''état totalitaire, bien qu'infondée médicalement et scientifiquement.

... Le nouveau mythe TADH en forme d'obscurantisme scientiste est une "fausse théorie neurologique". Ainsi, le scientisme mis en valeur par la Haute Autorité de Santé (HAS) est bien une croyance qui consiste à vouloir attribuer à la fausse science d'une "maladie qui n'existe pas" les caractéristiques de la religion.

La perversion du langage de la psychiatrie coercitive en matière de "santé publique" et de la soi-disant prévention en santé mentale relève de l'idéologie médicale totalitaire. Le nouveau mythe TADH veut atteindre un but honteux en soi, le contrôle social médicalisé du comportement des enfants. Les moyens chimiques, pour atteindre ce but honteux en soi, sont issus de la religion médicale du "tout-médicament".

La propagande pro-TADH de la Haute Autorité de Santé (HAS) apporte un soutien scientifiquement injustifié et honteux à la domination des laboratoires pharmaceutiques sur le monde médical. C'est pourquoi la propagande publicitaire des laboratoires pharmaceutiques vient obscurcir la quête de vérité des parents et des familles qui souffrent de cette forme coercitive de prévention-santé et de l'égalitarisme "pour tous"...

Intégralité du texte sur : 

http://www.clicanoo.re/468709-les-fausses-theories-de-l-hyperactivite-chez-l-enfant.html

Notre analyse :

Certes il semble plus qu''évident que certaines autorités sanitaires adoptent une posture qui peut apparaître comme "totalitaire" aux yeux de patients et personnes avisées, dans la mesure où l'on y prône bien souvent l'utilisation de médicaments classés parmi les stupéfiants pour corriger (non pas soigner) des troubles qui relèvent de comportements somme toute assez normaux puisque très fréquents chez de jeunes enfants : le manque de concentration et l'excitation (on pourrait parler d'excitabilité des cellules nerveuses, ce qui serait plus correct).

On peut avoir l'impression, justifiée ou non, que tout est fait dans un certain milieu médical pour soutenir principalement :

1) Le commerce et la finance, en particulier les dividendes des grandes compagnies pharmaceutiques.
2) L'activité de "spécialistes"  tels les psychiatres, qui prescrivent des stupéfiant à tout va à de jeunes enfants.
3) Une surveillance plus policière que sanitaire des enfants politiquement "à risque".
4) L'étouffement mental de jeunes potentiellement en rébellion à l'aide d'une chimie qui muselle.

Néanmoins, cet article se montre systématiquement sur l'offensive de façon un peu maladroite et répétitive. Plutôt que de démontrer l'incongruité voire le danger de l'utilisation de stupéfiants (ils entrent officiellement dans cette classe) pour calmer des enfants turbulents, il tend à pointer du doigt une politique qui, sous couvert de "précaution", alors même qu'elle pousse à la consommation de ces médicaments dangereux, utilise une terminologie qui se veut savante mais qui ne démontre pas sa propre validité. Nous aurions aimé un rédactionnel plus en adéquation avec l'enjeu sanitaire réel, mais l'article a le mérite d'exister et de faire se poser des questions.

Cet article a également le mérite de mettre en lumière la "scientisation" banalisée d'une théorie non vérifiée qui donne un nom et surtout un acronyme, TDAH, à des troubles dont l'étiologie est à rechercher dans les analyses biologiques (bilan sanguin COMPLET et approfondi) et psychologiques principalement.


 



Commentaires

Vos commentaires

Par Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard le Mercredi 3 juin 2015 à 12:57
Merci de votre critique rédactionnelle et qui encourage à une plus grande rigueur en ce qui concerne les articles au fil de l'actualité. Dr Michaud-Nérard
 

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