CONFERENCE DEBAT SUR LA DYSPRAXIE
JEUDI 18 AVRIL 2013 à 18h30 à CLAPIERS (Hérault)
L'association Dyspraxie France Dys organise, jeudi 18 avril, de 18h30 à 20h30, sur la commune de Clapiers (34), à côté de Montpellier, une conférence débat sur la Dyspraxie intitulé LE HANDICAP INVISIBLE.
Le lieu : Médiathèque Albert Camus de Clapiers (Héraut)
De quelle façon la dyspraxie affecte-t-elle les gestes du quotidien ? Comment peut-on repérer ce type de trouble ? Quels sont les aides et les aménagements possibles ? Quel est le rôle de la MDPH ? Qui peut aider les parents ? Telles sont les questions qui peuvent se poser et auxquelles vous trouverez des réponses.
Contact : www.dypraxies.fr et dfd@orange.fr
LA DYSPRAXIE EN DEUX MOTS (source Wikipedia) :
Altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés, en l'absence de toute paralysie ou parésie des muscles impliqués dans le mouvement. Le sujet doit contrôler volontairement chacun de ses gestes, ce qui est très coûteux en attention, et rend la coordination des mouvements complexes de la vie courante extrêmement difficile, donc rarement obtenue. On appelle cela une apraxie d'origine développementale. Il en existe plusieurs types. On n'en connait pas encore les causes.
La dyspraxie de développement est un handicap peu connu, qui concernerait pourtant 3 % à 6 % des enfants. Les premiers travaux en France datent pourtant de 1964 (Stambak et al., 1964). La dyspraxie de développement passe souvent inaperçue car elle n'est pas recherchée. Elle est parfois mise, à tort, sur le compte d'un retard intellectuel ou de la mauvaise volonté. Il existe de nombreux types de dyspraxies qui sont alors des symptômes pouvant être présents dans différents troubles ou syndromes et relever d'étiologies diverses.
Note de HT : La dyspraxie est souvent accompagnée de dyslexie ; dans ce cas, c'est l'arbre qui cache la forêt. Certains dyspraxiques peuvent obtenir un(e) auxiliaire de vie scolaire (AVS) après une demande à la MDPH (Maison des Handicapés). Certains enfants "diagnostiqués" TDA(H) présentent une dyspraxie plus ou moins invalidante. Les médicalistes présentent la dyspraxie ou la dyslexie (et d'autres "dys") comme une comorbidité du trouble : déficit d'attention. D'autres pensent au contraire que la dyspraxie non traitée peut faire croire à un TDA(H) et qu'elle est la cause même du manque d'attention, qui ne serait donc pas en soi une pathologie à médicamenter.