Hyperactifs-TDAH

Hyperactifs, TDAH et compagnie

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Dimanche 26 mai 2013 à 11:25

LES TROUBLES "DYS"

Les troubles "dys" regroupent diffférentes difficultés de fonctionnement du système cognitif. Difficiles à définir et à repérer, ont les confond souvent avec les difficultés liées à l'apprentissage scolaire ; c'est principalement dans ce cadre qu'ils sont relevés, lors des premières acquisitions de l'élève. C'est parce que "quelque chose ne va pas" dans le développement de l'enfant qu'on peut les identifier : il a du mal à parler, retenir ou écrire, à dessiner, calculer ou lacer ses chaussures, par exemple. A chaque type de difficulté correspond un trouble "dys" :

  • La dysphasie s’applique à la parole
  • La dyslexie à la lecture
  • La dysgraphie à l’écriture et au dessin
  • La dyscalculie au calcul
  • La dyspraxie au geste
  • La dysorthographie à l’orthographe

Le déficit d’attention fait aussi partie de cette catégorie de troubles cognitifs « spécifiques » du langage et des apprentissages.

On associe à ces troubles le terme « spécifique » pour indiquer qu’ils ne peuvent être expliqués ni par une déficience intellectuelle globale (retard mental), ni par un problème psychopathologique, ni par une anomalie anatomique de l'appareil phonatoire ou autre, ni par une altération sensorielle, ni par des facteurs socioculturels*...

Il reste encore bien difficile de déterminer et d’expliquer leur origine exacte, qui peut être très variable et multifactorielle, mais il est indéniable que l'environnement de l'enfant et sa psychologie jouent un rôle important dans son développement.

Les troubles « dys » sont des dysfonctionnements isolés ou non d’une fonction cognitive particulière (comme le langage, l’attention, le geste, le calcul, etc.) sans déficience intellectuelle globale. Certains enfants peuvent être dyslexiques et dysorthographiques, d'autres dyspraxiques et et dysgraphiques, etc. Ces déficiences plus ou moins importantes affectent à des degrés différents le développement de l'enfant dans ses apprentissages et nécessiteront parfois des aménagements individualisés dans leur scolarité et leur vie sociale.

En termes de prévalence et uniquement pour les troubles du langage oral et écrit, 4 à 5 % d’enfants par classe d’âge sont concernés et parmi eux, 1 % sont atteints de formes sévères. Un plan d'action gouvernemental a permis en 2001 la création de centres de références en milieu hospitalier pour préciser un diagnostic ou définir une prise en charge.** 

Source: Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) :
http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/troubles_langage/index.asp

* Note de HD : Attention ! Ce terme de "spécifique" est parfois noté abusivement lorsque des facteurs environnementaux, psychologiques ou autres sont présents.

** Note de HD : Ces centres ne sont pas la panacée dans la mesure où ils peuvent orienter vers des prises en charge qui ne correspondent pas toujours aux besoins réels et ne sont pas forcément les plus éthiques ni les plus sécurisées au niveau de la santé de l'enfant. Cependant, il est à noter que de plus en plus de centres optent pour une approche multimodale des troubles. Pour les traitements psychoactifs, les spécialistes sont obligés d'obtenir l'aval des parents avant de prescrire étant donné les dangers de telles prescriptions.

Il existe différentes associations pour chacun de ces troubles et nous vous conseillons de vous y référer et d'entrer en contact avec d'autres parents d'enfants "dys". Prenez soin de ne pas agir trop à la hâte pour faire les choses correctement. En effet, certains "spécialistes" pressés de diagnostiquer un "trouble comorbide" comme le "déficit d'attention" ou TDA(H) font du forcing auprès des parents afin qu'ils acceptent des prescriptions de médicaments psychoactifs qui ne sont pas forcément nécessaires. Il en est même qui vont jusqu'à faire peur aux parents en disant que l'enfant court un danger si on ne lui donne pas tout de suite le traitement, qu'il en a besoin comme le diabétique a besoin de son insuline, par exemple. Ces assertions sont non seulement fausses mais dangereuses et infondées. Parmi ces tartufes, on en trouve aussi qui n'hésitent pas à affirmer que le cerveau de leur enfant ne fonctionne pas du tout comme le nôtre. La prudence est donc de mise.

Commentaires

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Par alyane le Dimanche 26 mai 2013 à 11:37
Mais dans certains cas, les psychologues ne se prononcent pas avant huit ans pour la dyslexie, même si on peut sans douter avant.
 

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