TDA/H : LA METHODE BARKLEY
VALORISER L'ENFANT
VALORISER L'ENFANT
Les enfants et adolescents présentant un Trouble Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) n'arrivent pas à contrôler leur comportement dans plusieurs domaines, dont la réponse spontanée (automatique). De même que pour la Dyspraxie, il est difficile au sujet de gérer les interférences ou stimuli dits "parasites".
Selon Russel Barkley (1997), cette incapacité génèrerait chez l'enfant et ses parents une forme de souffrance : la faible estime de soi, responsbale, au moins pour partie, de ce trouble. Ce professeur de psychiatrie clinique a élaboré une méthode psychothérapeutique cognitivo-comportementale pour aider les parents d'enfants dits TDA/H qui permet de les former à gérer les troubles, notamment oppositionnels, de leur enfant. Le Dr Nathalie Franc, pédopsychiatre à Montpellier, préconise cette approche en première intention avant l'instauration éventuelle d'un traitement médicamenteux.
Le but est d'apporter des outils aux parents pour comprendre les difficultés de leur(s) enfant(s) et de les soutenir dans leur évolution. Il est important, dans un premier temps, de ne pas stigmatiser les parents ; personne n'est parfait et la société actuelle dans sa globalité (fonctionnement, alimentation...) est certainement en grande partie responsable des difficultés concernées. Echanger avec d'autres parents dans la même situation reste un élément important permettant de partager les expériences et de dédramatiser la situationè. Cela ne doit pas être, malgré tout, un lieu ou un spécialiste prêche pour tel ou tel traitement, ce que souhaiteraient certains pédopsychiatres et qui risquerait d'amener à une surprescription de psychotropes, avec ce que cela présuppose de dangers et d'incertitudes.
La première chose à mettre en place est une matérialisation du temps (horloge avec secteurs graphiques) afin de suivre le déroulement de chaque exercice car ces jeunes ont souvent des difficultés à se situer dans le temps, avec une incapacité à se projeter dans le futur. Il s'agit ensuite de diminuer le nombre de stimuli extérieurs, de façon à favoriser la concentration immédiate.
On voit souvent une non-compliance envers l'autorité (parents, enseignants), ce qui provoque des conflits familiaux dûs à la fatigue parentale, qui peine à trouver des réponses adaptées à ces situations. Les parents ont tendance à perdre leur calme, à s'emporter. Dans le livre du Dr Franc, "Mon enfant est hyperactif", Sylvie Vigo, la co-auteure et mère d'enfants diagnostiqués TDAH par la psychiatre, reconnait qu'elle finit par hausser le ton, menacer et déraper. Les punitions ou actes violents tombent et cela finit vite en cercle vicieux qu'il faut rompre à tout prix. Le médecin parle de "Trouble Oppositionnel avec Provocation" ou "TOP" associé. Faisons attention à ne pas rentrer systématiquement dans la classification restrictive et controversée du DSM (manuel diagnostique américain des maladies mentales - voir article sur ce blog) car il n'est rien de plus terrible que d'enfermer un être humain dans une chaîne de sigles trop rapidement posés et sans valeur scientifique.
Des applications pratiques sont proposées afin que les parents s'habituent à réagir de façon mesurée et positive. On préconise la valorisation plutôt que l'inverse, l'écoute, la patience. La démarche parentale doit peu à peu apporter un renforcement de la propre estime de leur enfant. Il est clair que si seuls les points négatifs sont soulignés, l'effet sera négatif. Plus la félicitation et la récompense seront mis en avant, plus l'enfant pourra progresser.
Lien l'explication de l'association TDAH - Les Pandas du Finistère :
http://panda29tdah.canalblog.com/archives/2013/01/19/26194733.html
Selon Russel Barkley (1997), cette incapacité génèrerait chez l'enfant et ses parents une forme de souffrance : la faible estime de soi, responsbale, au moins pour partie, de ce trouble. Ce professeur de psychiatrie clinique a élaboré une méthode psychothérapeutique cognitivo-comportementale pour aider les parents d'enfants dits TDA/H qui permet de les former à gérer les troubles, notamment oppositionnels, de leur enfant. Le Dr Nathalie Franc, pédopsychiatre à Montpellier, préconise cette approche en première intention avant l'instauration éventuelle d'un traitement médicamenteux.
Le but est d'apporter des outils aux parents pour comprendre les difficultés de leur(s) enfant(s) et de les soutenir dans leur évolution. Il est important, dans un premier temps, de ne pas stigmatiser les parents ; personne n'est parfait et la société actuelle dans sa globalité (fonctionnement, alimentation...) est certainement en grande partie responsable des difficultés concernées. Echanger avec d'autres parents dans la même situation reste un élément important permettant de partager les expériences et de dédramatiser la situationè. Cela ne doit pas être, malgré tout, un lieu ou un spécialiste prêche pour tel ou tel traitement, ce que souhaiteraient certains pédopsychiatres et qui risquerait d'amener à une surprescription de psychotropes, avec ce que cela présuppose de dangers et d'incertitudes.
La première chose à mettre en place est une matérialisation du temps (horloge avec secteurs graphiques) afin de suivre le déroulement de chaque exercice car ces jeunes ont souvent des difficultés à se situer dans le temps, avec une incapacité à se projeter dans le futur. Il s'agit ensuite de diminuer le nombre de stimuli extérieurs, de façon à favoriser la concentration immédiate.
On voit souvent une non-compliance envers l'autorité (parents, enseignants), ce qui provoque des conflits familiaux dûs à la fatigue parentale, qui peine à trouver des réponses adaptées à ces situations. Les parents ont tendance à perdre leur calme, à s'emporter. Dans le livre du Dr Franc, "Mon enfant est hyperactif", Sylvie Vigo, la co-auteure et mère d'enfants diagnostiqués TDAH par la psychiatre, reconnait qu'elle finit par hausser le ton, menacer et déraper. Les punitions ou actes violents tombent et cela finit vite en cercle vicieux qu'il faut rompre à tout prix. Le médecin parle de "Trouble Oppositionnel avec Provocation" ou "TOP" associé. Faisons attention à ne pas rentrer systématiquement dans la classification restrictive et controversée du DSM (manuel diagnostique américain des maladies mentales - voir article sur ce blog) car il n'est rien de plus terrible que d'enfermer un être humain dans une chaîne de sigles trop rapidement posés et sans valeur scientifique.
Des applications pratiques sont proposées afin que les parents s'habituent à réagir de façon mesurée et positive. On préconise la valorisation plutôt que l'inverse, l'écoute, la patience. La démarche parentale doit peu à peu apporter un renforcement de la propre estime de leur enfant. Il est clair que si seuls les points négatifs sont soulignés, l'effet sera négatif. Plus la félicitation et la récompense seront mis en avant, plus l'enfant pourra progresser.
Lien l'explication de l'association TDAH - Les Pandas du Finistère :
http://panda29tdah.canalblog.com/archives/2013/01/19/26194733.html