Hyperactifs-TDAH

Hyperactifs, TDAH et compagnie

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Hyperactifs, TDAH et compagnie

Dimanche 16 mars 2014 à 10:06

 
Sur le site "Canoe.ca", on peut lire dans une annonce de l'agence QMI du 7 mars 2014, que "Près du tiers des adultes atteints du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) disent avoir été victimes de violence physique durant l'enfance", c'est ce qu'a révélé une étude menée par des scientifiques canadiens dans le cadre de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2005. L'enquête n'a pas donné, ceci étant, d'indications concernant les violences morales infligées par certains parents et qui pourraient être, elles aussi, à l'origine du comportement troublé d'un enfant.

Que penser, d'ailleurs, du concept qui consiste à traiter un enfant médicalement (la plupart des enfants "diagnostiqués" sont médicalisés) lorsque le problème réel est en réalité éducatif et que l'enfant est une victime ? Ne serait-ce pas au parent(s) d'être suivi(s) ? Et comment faire réagir les psychiatres qui balayent d'un revers de la main cette causalité lorsqu'un parent la signale ? Est-ce bien raisonnable (et surtout bien éthique) de donner un traitement de type amphétaminique, tel la Ritaline ou le Concerta, ou encore un antipsychotique, à un enfant qui a surtout besoin d'avoir un environnement psychologiquement sain ?


L'équipe de scientifiques a analysé les réponses de 13 054 adultes, parmi lesquels 1 020 ont affirmé avoir été victimes de sévices physiques lorsqu'ils étaient enfants, dont 64 qui ont reçu un diagnostic de "TDAH" (Trouble du déficit d'attention avec ou sans hyperactivité, dont le diagnostic et l'existence sont controversés au sein du milieu médical).

L'auteure principale de cette étude, le Prof. Esme Fuller-Thomson, de l'Université de Toronto, "Même après l'ajustement des données en fonction de divers facteurs, les personnes ayant indiqué avoir été victimes d'agressions physiques avant l'âge de 18 ans étaient sept fois plus susceptibles d'être atteintes du TDAH".

Par ailleurs, les chercheurs qui ont participé à l'étude pensent qu'il est possible que les parents d'enfants a qui ont a posé le diagnostic de TDAH puissent être plus stressés et par conséquent plus enclins à poser des actes de violence physique.

L'étude a été publiée dans la revue Journal of Aggression, Maltreatment, and Trauma.

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